Spinoza
La vigne, comme la vie, inspire le respect. Elle appelle à l’attention en impitoyable témoin des erreurs des hommes. Le temps des chimies éradicatrices, du feu destructeur est révolu. L’heure est à la construction de la vie, à l’autodéfense devant les maladies. Les molécules biosourcées, qui rééquilibrent les forces en présence, succèdent aux molécules de synthèse qui faisaient table rase, indifférentes au temps et aux situations. Aujourd’hui, les vignerons, en bons jardiniers, nourrissent la plante, veillent à l’équilibre des sols, à l’entretien de la vie microbienne. Chaque parcelle ou chaque cépage est regardé comme unique. Pareils à l’enfant que l’on éduque et fortifie pour le rendre apte à affronter les aléas de la vie.